Performance vidéo – 45’ – 2012, Théâtre de la Balsamine
Musique : Gauthier Keyaerts ;
(artistes en résidence à La Saline Royale)
Co-production : La Balsamine.
Voice-over en Français et Anglais
Sous-titres en Anglais, Néerlandais, Portuguais, Espagnol
SKINSTRAP
2012 / Performance / Interactif
Auto-fiction à même la peau. Le corps de Thomas Israël se fait écran. Y défilent une histoire universelle des couleurs, une exploration des fantasmes, angoisses et espoirs de l’artiste.
Dans la performance Skinstrap, Thomas Israël utilise son corps comme écran afin de nous raconter une histoire universelle de la couleur, suivis d’une auto-fiction à même la peau. Les thématiques chères à l’artistes – telles que la mémoire du corps, l’inconscient, le rapport au temps – sont traitées avec poésie dans un dispositif unique en son genre. Se placéant dans la longue historie artistique de “l’homme paysage” et des paysages anthropomorphiques, il la fait évoluer et en joue, grâce aux techniques actuelles de body-mapping interactif.
La musique originale et spacialisée de Gauthier Keyaerts, complice de longue date de l’artiste, rajoute un degré d’immersion supplémentaire à cette plongée à intérieurs d’une psyché complexe et attachante, guidée par la voix de l’artiste. Synchrone avec la sortie de “Memento Body”,la première monographie de Thomas Israël, skinstrap est une oeuvre somme qui revisite par le biais de la poésie 10 ans de vie à travers la création artistique. A noter également que Skinstrap viens d’être nominé au très prestigieux Japan Media Art Festival, qui auras lieux à Tokyo en février 2014.
“A l’intérieur de mon corps: une grotte. Sur ses parois, des dessins, des gribouillis, des textes en lambeaux, reliques d’histoires anciennes.”
«Tes anthropométries persistent en moi, je me souviens exactement de la forme de ton sein dans ma main, de la taille de nos deux corps l’un par rapport à l’autre.»
” Dans les œuvres interactives deThomas Israël, les illusions du spectacle, les apparitions fantastiques, les jeux de simulation, et le cinéma, tous ces pièges du visible et du crédible opèrent selon le même principe de duplicité : plus le spectateur prend conscience du leurre, plus il désire être leurré. L’artiste joue sans cesse, d’une installation à l’autre, la carte de la croyance et celle du doute. Ses œuvres parient sur la réversibilité du geste de montrer à celui de cacher. Elles se dérobent en même temps qu’elles s’offrent à la prise. L’indocilité est inséparable de l’enchantement. Elles induisent un manque qui sans cesse creuse les représentations d’une profondeur qui est celle de notre propre inconstance vis-à-vis des images. Plus que les autres arts, celui de Thomas Israël nourrit le secret espoir de réaliser l’utopie d’une image de devenir réelle par l’intermédiaire de son « inter-acteur ». Ses œuvres éprouvent profondément la duplicité du spectateur, qui reconnaît l’illusion mais il y croit comme à la chose même. “
(plus d’information et démo sur demande)