“La version originale de Peeping Tom renvoie à la pornographie sur Internet qui à la fois fascine et dégoûte. La chair qui y est offerte est dégradée, au sens propre comme au sens technique. J’ai repris des images avec des dégradations numériques, en les juxtaposant pour créer des effets quasi psychédéliques. Celui qui déclenche ces images est confronté à son propre voyeurisme. Ce qu’il fait subir aux autres, je le lui fais subir en le fixant de mon gros globe oculaire qui le suit dans ses déplacements devant l’œuvre; c’est le voyeur vu. Il y a un vrai malaise à être épié de la sorte par ce grand œil. Nous sommes dans une époque de grand voyeurisme, et pourtant il est peu remis en cause; avec Facebook, par exemple, le voyeurisme est devenu une nouvelle norme. “