Vidéo HD video, 3’42’’ Choreography and lighting : Manon Oligny
Dancer : Anne-Marie Boisvert
Coproduction : In Progress asbl & Cie Manon fait de la danse
As artists in residence à la Cité internationale des Arts, Point Éphémère et Centre National de la Danse à Paris.
Looking for Cindy
2007 / Video / Dance Based
Cindy Sherman as a catalyst for the female subconscious.
Ce film fût crée dans le cadre de Pouliche de la chorégraphe Manon Oligny ; pièce conçue comme des portraits chorégraphiques abordant le thème de la femme sauvage. Dans ce spectacle, Thomas Israël propose un regard vidéo sur l’œuvre de Cindy Sherman et une interaction de l’image vidéo avec les mouvements de la danseuse. Représentation en Mai 2007 au Centre National de la Danse, à la Maison de l’Architecture et à Point Ephémère à Paris. Reprise en octobre 2007 à l’Espace Tangente de Montréal ainsi qu’en 2008 Présentation au CND le 13 novembre 2007
“In Looking for Cindy and the Palindrome series, I find Thomas’s work particularly interesting. Filming the “living spectacle” has always been a delicate exercise. Thomas does not take part in the exercise; he creates a quite separate object, which firmly distances itself from its source, whilst speaking of it. When he filmed Pouliche by Manon Oligny and Claudio Stellato’s movements, it is neither a transcription, nor a documentary. He seeks to create a personal relationship with the performer, the body and movement, etc. The camera is highly present: the various angles of the shots, the fourth wall and breaks in style are accentuated by a video editing that creates a score made of key moments. I often see teasers of shows that ultimately only speak to me of the difficulty involved in filming the stage. Thomas on the other hand is not concerned with the stage work as a whole. He does not seek to transcribe it. Far removed from a critique or some kind of account, he creates a new corpus, a new material which he uses to create a complete and distinctive work of art.(…)”
Pouliche
“Beaucoup de choses m’échappent chez les femmes, comme la mécanique de leur sensualité, l’éveil de leur désir, leur sauvagerie souvent réfrénée. Par ses images brutes et belles, Cindy Sherman apporte des ouvertures plus que des réponses, des émotions éclairantes plus que des explications. Elle entrouvre une Boîte de Pandore à jamais interdite à l’homme. Partir à sa recherche, ce fut d’abord renoncer à la trouver. Chercher Cindy en compagnie de deux femmes c’est ensuite espérer qu’à son contact et polluées par la nécessité du surgissement de l’inconscient présent chez Cindy, dans toute sa violence, elles entrouvrent leurs boîtes. Cindy Sherman comme catalyseur d’inconscients féminins. Apres m’être nourri des œuvres de Cindy, j’ai proposé pour ce film un cadre strict et formel fait de quelques rares contraintes et accessoires, laissant à la performeuse, Anne-Marie Boisvert, le soin d’habiter cet espace-temps de sa propre Cindy. “